Dans les années 2000, le changement climatique et la nécessité de modifier nos habitudes de consommation ont poussé les pouvoirs publics à mettre en place une obligation supplémentaire de diagnostic.
Dès 2006, la réalisation d’un diagnostic énergétique est ainsi devenue incontournable pour les ventes de logements.
Les modalités du DPE ont évolué au fil du temps, faisant de ce diagnostic un élément opposable en justice à partir de 2021 et améliorant la fiabilité des résultats.
Le DPE est désormais réalisé en tenant compte de l’ensemble des usages énergétiques dans les biens. En outre, une méthode de calcul unique doit être utilisée.
Baptisée 3CL, elle permet d’évaluer tous les logements, même ceux qui restent vacants et pour lesquels aucune facture énergétique n’est disponible.
À l’issue d’un DPE, plusieurs données sont révélées : la consommation moyenne en énergie à l’année, la quantité de gaz à effet de serre rejetés dans l’atmosphère et la performance globale du bien.
Toutes ces informations doivent être mentionnées dans les annonces de vente et location, pour permettre aux acheteurs et locataires potentiels de comparer les logements disponibles sur la base de leur caractère énergivore et de leur impact climatique.
En cas de vente, en fonction des types de biens et de leur notation énergétique, un audit réglementaire peut être à programmer à la suite d’un DPE.